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11 octobre 2007 4 11 /10 /octobre /2007 12:23

Ce marché est organisé par : Histoire Vivante


http://www.histoire-vivante.org/Marches/index.htm



Voici quelques photos du stand :

 
   

Le côté production du feu, briquets médiévaux, amadou, allumettes :              Le côté travail du cuir, escarcelles, carquois, besaces, étuis ou fourreaux :

 
                                              
 

Nous tenons à remercier les visiteurs très nombreux pour leurs encouragements et leurs compliments sur nos travaux !

Par ailleurs, nous tenons à préciser que nous travaillons principalement sur commande et qu'il est donc normal de ne pas avoir toutes les tailles et tous les coloris possibles sur le stand ! :-)

Enfin, un grand merci à Christophe Dargere d'Histoire Vivante pour avoir organisé cet évènement.

En espérant vous revoir tous la prochaine fois !








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18 septembre 2007 2 18 /09 /septembre /2007 13:52

Notre association a eu le privilège de faire deux briquets à silex pour le service éducatif des musées de Bourges.

Un des modèles est un briquet d'inspiration viking. Ce type de briquet viking à été trouvé dans une tombe en finlande, datée autour du Xème siècle.

briquets-bourges-viking.JPG


Et ce modèle, en forme de B, qui est la réplique d'un des briquets médiévaux pris comme emblème par les ducs de Bourgogne à partir du XVème siècle.

briquets-bourges-bourguignon.JPG

Ces briquets permettent au service éducatif des musées de Bourges de montrer au public ou aux scolaires comment on pouvait faire du feu à l'époque médiévale.


Si vous désirez plus de renseignements sur les briquets ou le matériel d'animation sur le feu que nous proposons, envoyez un mail à :

association.orchis@gmail.com


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16 septembre 2007 7 16 /09 /septembre /2007 15:09

Voici quelques unes des peaux qui ont été mégies ou tannées ( ou tentées d'être tannées ! ) durant l'été 2007.
Nous avons pu nous procurer des peaux auprès de fermiers et de chasseurs. L'association pratique des expérimentations de tannage traditionnel uniquement sur des peaux d'animaux issus de notre alimentation. Nous sommes contre le fait de tuer un animal uniquement pour sa fourrure.

Peaux de chèvres :

Diverses peaux côté poil après écharnage, tannage et finitions.

   peau-chevre-marron-tannage-298.JPG    peau-chevre-blanche-tannage-297.JPG  peau-chevre-raie-tannage-296.JPG 

Ces peaux ont bien gardé leurs poils et sont bien résistantes. La souplesse n'est pas tout à fait  parfaite cependant.

Du côté chair, la peau est unie et bien blanche, quelque peu pelucheuse par endroits. ( ponçage à poursuivre pour obtenir un meilleur résultat )

  peau-chevre-tannage-dessous-299.JPG


Une peau a été tannée à l'écorce de chataignier apès avoir été débourrée (on a enlevé les poils, partiellement...)

La couleur est moins unie car il aurait fallu pouvoir la retourner toutes les heures dans le bain où elle a séjourné pendant quasiment un mois et demi !

  peau-chevre-tannage-293.JPG    peau-chevre-tannage-294.JPG
Côté chair, le cuir est correct...                                                    Côté fleur, la couleur est moins unie.


Peaux de lapin :


  peau-lapin-blanche-tannage-297.JPG  

Les peaux de lapin sont les mieux réussies, la peau est souple, le poil est très agréable au toucher, et il ne reste aucune odeur résiduelle.

  peau-lapin-gris-tannage-295.JPG
    Peau de lapin sur un cadre rond.


Il reste à finir deux peaux de mouton tannée à l'écorce de chêne, mais l'odeur du bain n'est pas très propice à imaginer que le tannage s'est déroulé correctement...

a voir...
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8 septembre 2007 6 08 /09 /septembre /2007 18:16



Voici quelques photos de la forge que nous utilisons actuellement.

forge-gauloise-sol-orchis-2.JPG


Le foyer a été fait en terre mélangée à de la  paille hachée . Le soufflet est tout à fait suffisant pour faire monter en température  le charbon que j'utilise (j'ai déjà soudé sans avoir eu à forcer sur le soufflet).


forge-gauloise-sol-orchis.JPG


J'utilise ici du charbon de bois ( type barbecue ) qui a l'avantage de ne pas trop déranger les voisins (moins d'odeur et de fumée que le charbon de forge) mais qui est trois fois plus cher. Il faut aussi casser les gros morceaux avant utilisation pour avoir une homogénéité dans la taille des morceaux de charbon.


forge-gauloise-sol-orchis-3.JPG Le soufflet en action !


Je forge sur une petite enclume de coutelier de 7 kg et pour les petites pieces c'est amplement suffisant. Un tabouret pour être à la bonne hauteur et le tour est joué. On peut activer le soufflet, forger, couper, tremper sans se déplacer !


Cette forge m'a permis de fabriquer les pinces que l'on voit sur les photos et de nombreux autres objets... comme des briquets médiévaux par exemple !

On verra comment elle passe l'hiver mais après deux mois, nous n'avons noté qu'une petite érosion de la terre sur le dessus.

A voir donc.



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24 août 2007 5 24 /08 /août /2007 16:23


Dans le cadre d'animation sur la préhistoire, nous  avons co-animé avec Bertrand Roussel ( directeur des collections du musée de Terra Amata à Nice) un atelier sur la production de feu des origines à nos jours.

Je vous conseille d'ailleurs fortement d'aller voir l'exposition temporaire au musée de Terra Amata:

TITRE-amata.jpg
http://www.musee-terra-amata.org/francais/expo/temporaires.htm



La manière la plus simple de faire du feu : le foret à main

anim-feu-friction-main-bertrand-roussel.JPG 
Bertrand roussel en plein effort !

L'inconvénient de cette méthode est qu'elle entraîne rapidement des ampoules et une usure prématurée de l'expérimentateur !
Néanmoins, cette méthode de production de feu par friction en rotation permet d'obtenir une braise en moins d'une minute.

Version améliorée : le foret à arc :




L'utilisation de l'arc permet d'aller plus vite mais nécessite : un arc, et une paumelle en pierre ou en os pour pouvoir appuyer suffisamment sur le foret sans se brûler. (car comme le foret est un cylindre, si on fait du feu en bas, on fait du feu en haut aussi !)


Le public vivement mis à contribution :


anim-feu-friction-enfants.JPG
Pas facile, quand on a pas l'habitude... allez, on ré-essaye demain !



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16 août 2007 4 16 /08 /août /2007 14:07


Une des substances les plus utilisées en Europe pour allumer le feu avec un briquet à silex est "l'amadou" qui est la trame d'un champignon parasite des arbres appelé "fomes fomentarius" : l'amadouvier.

Amadouvier sur un tronc d'arbre mort, amadou champignon              Amadouvier sur un tronc d'arbre amadou champignon

L'amadouvier pousse dans nos forêts sur les arbres morts ou malades et forme un champignon au dessus blanc en forme de sabot de cheval.

Quelques exemples d'amadouviers trouvés en Isère : 
 

   Divers amadouviers, champignon parasite des arbres trouvés en isère    Détail de trois amadouviers frais, fraichement ceuillis

La taille du champignon ne renseigne malheureusement pas sur la quantité d'amadou réellement présente dedans ! En effet, un amadouvier peut être presque entièrement composé de tubes secs comme du bois ! !  ( par exemple de gros amadouvier sombre en haut à droite de la photo de gauche ne contenait que très très peu d'amadou  :-( )

Le seul moyen de connaître la quantité d'amadou est de couper l'amadouvier en deux.

Récolte de l'amadouvier

D'après certaines sources, la periode de récolte de l'amadouvier serait autour du mois de septembre, à la fin de sa croissance estivale. Nous n'avons pas encore pu confirmer cette information. La plupart des amadouviers que nous avons pu récolter l'ont été en hiver et l'amadou obtenu est de bonne qualité.

Nous avons trouvé celui-là, qui était encore frais, le 15 Août 2007. On voit nettement la partie du champignon qui a poussé cette année : La couleur est plus foncée en raison de la présence d'eau dans ses fibres.

Détail d'un amadouvier frais, fraichement ceuilli, amadou en quantité !
Cet amadouvier était lui entièrement constitué d'amadou, les tubes n'occupaient qu'un ou deux centimètres d'épaisseur.

Utilisation de l'amadou

  Coupe d'un amadouvier :
Coupe transversale d'un amadouvier, amadou, tubes, peau, croute  


Seule la partie interne du champignon (2) est utilisée pour la production de feu, il faut donc ôter la peau extrèmement dure du dessus (1) et les tubes au dessous (3).

Détail de la coupe d'un amadouvier, amadou, tubes, peau


On découpe ensuite la trame du champignon en lamelles d'un ou deux centimètres d'épaisseur que l'on bat par la suite à l'aide d'un maillet pour les assouplir davantage :

paladru-tannage-464.JPG     amadou-frais-tranche-201.JPG

Le fait de battre l'amadou permet de séparer doucement les fibres ce qui assouplit la matière et lui permet d'être plus aérée.

Avec un peu d'habitude, on peut arriver à obtenir de grandes tranches d'amadou qui pourront être découpées par la suite suivant leur utilisation.

Grandes tranches d'amadou battu          Grandes tranches d'amadou battu
Tranches d'amadou de grande taille obtenues à partir de l'amadouvier ceuilli le 15 Aout 2007


On obtient alors une substance très légère qui est très douce et souple au toucher :

Amadou, substance douce et aérée    amadou-178.JPG  amadou-179.JPG   amadou-180.JPG  amadou-182.JPG

Tranche d'amadou très souple qui peut servir de pansement ( avant le coton les pansements étaient en amadou)

L'amadou est composé de fibres extrèmement fines (plus fines que celles de lin, de chanvre ou de coton)

Fibres d'amadou prises au microscope :


amad01.jpg




Allumage du feu :

Pour allumer un morceau d'amadou, on le place entre le silex et la base du pouce, ce qui permet de bien le tenir et qu'il soit prêt à recueillir les étincelles produites lors du frottement sur le silex.

Il est important, si l'amadou utilisé n'est pas traité, de bien le battre afin que les fibres soient suffisamment espacées. En effet, l'étincelle du briquet (qui est un petit morceau de d'acier très chaud) va arriver et commencer à faire chauffer les fibres avec lesquelles elle est en contact. Si ces fibres sont trop nombreuses, l'étincelle va s'éteindre avant d'avoir pu les embraser.

amadou-183.JPG         amadou-184.JPG       amadou-187.JPG

Allumage d'un morceau d'amadou.

Si vous avez besoin d'amadou pour briquet à silex, nous pouvons vous en fournir différentes qualités ou  quantités :

http://association-orchis.over-blog.com/categorie-10166756.html




Traitements de l'amadou

Il existe des méthodes pour traiter l'amadou et le rendre encore plus aisément embrasable par une étincelle : salpêtre, cendre, suin de mouton ou même poudre noire... mais certains amadous s'embrasent aisément sans aucun  traitement.

L'amadou était utilisé pour les leçons sur la combustion dans l'enseignement des sciences. Dans les collections d'un collège parisien il a été retrouvé une boite contenant des bandes d'amadou traité au salpêtre. Cet amadou servait à embraser des petits morceau de charbon de bois que l'on faisait réagir dans des bocaux de dioxygène (ou "air vital" ). En raison de ces qualités il semble que l'amadou a longtemps été utilisé dans les laboratoires de sciences.

   amadou-labo-carre.jpg

Bandes d'amadou traité au salpêtre, trouvé dans un laboratoire de collège ( date à préciser... ! )




Pour de plus amples informations je vous invite vivement à consulter le dossier en ligne de Bertrand Roussel, Paul Boutié, Sylvie Rapior et Christian-Louis Masson sur le site futura-sciences à l'adresse :

http://www.futura-sciences.com/fr/comprendre/dossiers/doc/t/botanique/d/a-la-decouverte-de-lamadouvier_218/c3/221/p1/

ou à vous procurer le catalogue de l'exposition  itinérante sur l'amadou écrite par les personnes citées ci dessus :

amadou-expo.jpg

à cette adresse :

http://recherche.univ-montp3.fr/mambo/paleoassociation/amadou/cata.html


Merci à Bertrand Roussel et Paul Boutié pour leurs conseils avisés !


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15 août 2007 3 15 /08 /août /2007 19:40

Durant le mois de juillet, nous avons testé une forge au sol avec  Gery Bonjean (des éditions Emotion Primitive).

Il semblerait que les gaulois utilisaient ce type de forge.

forge-gauloise-sol-01.JPG      forge-gauloise-02.JPG

Les soufflets :

Ils sont très simples et encore utilisés aujourd'hui de part le monde :

Il n'y a pas de clapet permettant une aspiration et un refoulement de l'air par le même geste comme dans un soufflet plus élaboré. Ici, c'est l'utilisateur qui ouvre le soufflet lorsqu'il est entièrement dégonflé, le lève ouvert pour le remplir d'air, le referme et compresse l'air pour l'expulser par le tuyau qui aboutit dans le foyer.

L'inconvénient de ce genre de soufflet est qu'il peut rapidement aspirer de l'air brûlant du foyer si on se trompe dans la manipulation !

soufflet-forge-gauloise-anim.gif


La forge est simplement creusée dans le sol, ce qui permet d'obtenir un foyer de dimensions voulues rapidement, sans que le charbon puisse s'écarter quand on place les pièces à chauffer.

Il faut suffisamment de charbon entre la partie basse du foyer où arrive l'air et la zone où on chauffe le métal pour éviter qu'une trop forte quantité d'oxygène ne vienne altérer les qualités du métal incandescent.

forge-gauloise.JPG             briquet-forge-avant-trempe-155.JPG
    Vues rapprochées d'un briquet chauffé avant la trempe  

On peut aussi construire le foyer hors sol en torchis ou en brasque ( argile, charbon de bois pilé, paille hachée) aux dimensions voulue. L'avantage est que l'on peut aménager plus facilement une plus longue tuyère d'arrivée d'air pour éviter de trop chauffer le soufflet.





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15 août 2007 3 15 /08 /août /2007 17:20
L'association Orchis est heureuse de vous présenter son petit site d'informations ! :-)

Nos activités
:


Recherches et expérimentations historiques et archéologiques.

R
econstitution de briquets médiévaux à silex forgés,
Démonstations de production du feu, depuis nos origines
à la fin de l'époque médiévale en europe et de par le vaste monde.
Fabrication et vente de mallettes pédagogiques sur le feu pour les musées ou les scolaires
conf-feu-blog.jpg
etincelle-blog.jpg




Etudes des théories " scientifiques"
anciennes et des savoirs-faire passés.



Organisation d'ateliers pédagogiques, tanneur-gravure-blog.JPG BAG01-resize.jpg

sur le travail du cuir
et l'art de faire un feu
comme nos ancètres.
echarnage-blog.jpg petit-tonneau-blog.jpg

Re-création d'objets en cuir de la vie courante,
de la Préhistoire au Moyen-âge
.
divers-326.JPG divers-324.JPG

Pour nous contacter :   association.orchis@gmail.com
***
Blog consacré au cuir :   http://astelier-medieval-du-cuir.over-blog.com
***
 
Organisation de Recherche Culturelle Historique et d'Information Scientifique
Association Loi 1901
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14 août 2007 2 14 /08 /août /2007 17:33

Les briquets à silex que nous fabriquons sont inspirés de modèles réels trouvés en fouilles ou dans la litterature.

briquet-viking-resize.jpg

Briquets ralisés d'après des modèles vikings du Xème siècle environ.

briquets.jpg

Briquets de forme plus "médiévale"...


amadou-silex-briquets-resize.jpg

Quelques  briquets, du silex, et un amadouvier !




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9 août 2007 4 09 /08 /août /2007 19:34



Les hommes semblent avoir domestiqué le feu depuis au moins 600 000 ans. Ils ont su le produire par diverses métodes que l'on va tenter de passer en revue...

  1. Le foret à main :

C'est le frottement qui permet d'atteindre la température suffisante pour démarrer la combustion. Il faut donc frotter vivement et en continu. 

La rotation d'un morceau de bois contre un autre est une des méthodes les plus utilisées.

Le briquet à friction comporte alors :        - un morceau de bois cylindrique ( foret ou drille )
                                                                         - une planchette en bois plutôt tendre.

anim-feu-friction-main-bertrand-roussel.JPG

On fait tourner alors le foret entre ses mains en appuyant suffisamment. Le problème est que les mains descendent ! Il faut donc remonter le plus rapidement possible afin que le bois ne refroidisse pas trop en bas.





  1. Le foret à arc :

Bien moins douloureux et éprouvant que la première méthode, celle ci en est l'évolution directe. On fait tourner le foret à l'aide un arc. On transforme ainsi un mouvement de translation en mouvement de rotation à l'aide de la corde de l'arc. Mais il faut alors pouvoir appuyer sur le foret pour que le contact soit bon. Comme le foret est cylindrique, si on appuye dessus lorsqu'il tourne, on fait du feu en haut comme en bas... il faut donc se protéger la main ! On peut utiliser un coquillage un peu épais, ou un galet plat.

anim-feu-briquet-arc-friction-bertrand-roussel.JPG


anim-charavines-2007-053.JPG

Le frottement des deux bois forme de la sciure qui est partiellement carbonisée par l'échauffement.
Mais cette sciure s'écarte de la cupule de giration (le trou !) formée.
anim-feu-cupule-giration-240.JPG
Sciure carbonisée autour de la cupule de giration


Or il faut que cette sciure soit encore en contact avec le point le plus chaud qui est au centre du trou.

On réalise donc une encoche dans la planchette qui va permettre de rassembler la sciure carbonisée et la laisser en contact avec la source de chaleur.
anim-feu-foret-friction-arc.JPG
en fonctionnement, la sciure s'accumule dans l'encoche et chauffe.

anim-feu-sciure-braise-planchette.JPG
Tas de sciure embrasé, que l'on peut récupérer et placer dans un nid de feuilles mortes ou d'herbes sèches.



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Présentation

  • : ORCHIS : Organisation de recherche culturelle historique et d'information scientifique
  • : Présente les activités de recherche et de reconstitution de l'association ORCHIS. Travail du cuir, coutures du cuir au moyen age, tannage expérimental ; forge, travail du metal ; production de feu avec un briquet à friction, un briquet medieval à silex, briquet forgé, briquets à amadou...
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